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Hafsia Herzi (Mélissa Dahleb) & Louis Memmi (Saveriu Pietri) ©Petit Film, France 3 Cinéma
★★★★☆
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Curieuse publicité si l’on songe que le troisième long métrage de Stéphane Demoustier prend assez vite la tangente vers le dehors du centre pénitentiaire corse qui donne son titre au film. Ou bien doit-on entendre par là que ce dehors (l’île de Beauté, ses splendeurs mais aussi ses clans et ses attentats) est en soi une vaste prison pour qui y aura mis, une fois, le pied ? C’est la question qu’on sera amené à se poser à propos du personnage principal de Borgo, une nouvelle surveillante pénitentiaire, Mélissa (Hasfia Herzi), fraîchement arrivée du continent avec son mari et ses deux enfants.
Si on saura gré à Stéphane Demoustier d’avoir échappé, au cours des premières scènes, à l’image d’Épinal du milieu carcéral, aidé en cela par le fait qu’il s’agit ici d’un quartier en « régime ouvert » où les détenus peuvent circuler d’une cellule à l’autre (on dit même à son propos que « ce sont les détenus qui y surveillent les gardiens et pas l’inverse »), ce qui retient avant tout dans Borgo a trait à cette dialectique de l’enfermement et de la liberté que le personnage de Mélissa va progressivement incarner. De fait, le film va nous faire deviner que cette sorte de « tiers inclus » (qui doit être accepté du milieu tout en ne s’y intégrant pas) a plus ou moins partie liée avec l’univers carcéral, non seulement parce qu’elle a déjà exercé dans une prison « conventionnelle » (Fleury-Mérogis) mais encore car elle a noué, par le passé, certains liens dont la nature nous échappe avec au moins un des prisonniers (Saveriu Pietri). Mieux, grâce notamment à l’interprétation remarquable de Hafsia Herzi (révélée par La Graine et le mulet, d’Abdellatif Kechiche, 2007), et à ce que nous devinons de son parcours intérieur tout au long du film, de la jeune femme du début, pleine de bonne volonté, à la figure toujours plus enfermée en elle-même, pour ainsi dire aspirée vers un fonds d’anomie, on passe sans difficulté apparente de la logique du service rendu qui est celle de Mélissa à celle du « contrat » qui va la lier, autant en raison d’un engrenage extérieur que d’un glissement intérieur, cet envers du personnage qui progressivement l’envahit et en vient à guider ses actes.
Parfois, un cadrage vient faire ressentir ce poids existentiel, comme lorsque Mélissa, adossée à son protecteur, semble trouver les gestes adéquats pour manier un pistolet-mitrailleur, ou bien lorsqu’un attentat sur l’île se résume visuellement à ce plan large d’un paysage où s’élève une fumée grise qui nous saisit comme la trace d’une déflagration intérieure. C’est dire si Borgo, même s’il est inspiré d’un fait divers local (le double assassinat de l’aéroport de Bastia-Poretta), fuit à tout prix le pittoresque autant que le spectaculaire ou l’émotion faciles.
C’est ainsi que les scènes de violence sont pour ainsi dire filtrées par l’écran vidéo sur lequel les observe a posteriori le commissaire de police interprété par Michel Fau avec une sobriété presque excessive. Dans le même registre, c’est avec parcimonie que les nappes sonores apposées par Philippe Sarde accompagnent la dérive de celle qui était appelée à assurer le « maintien de l’ordre ».
En cette période d’affrontement camp contre camp, on ne peut que se féliciter qu’un film entier repose sur un personnage où s’estompe la ligne supposée séparer les « honnêtes gens » de la « racaille ». À l’image de ce flottement, la fin de Borgo nous découvre Mélissa pensive sur le pont du ferry la ramenant, avec mari et enfants, vers le continent, prise en étau entre un passé qui ne passe pas et un avenir lourd d’inquiétude. Ce voyage immobile (voir le dernier plan du film, sur une série d’automobiles à l’arrêt), peut se voir comme un début de réponse à la question quasi-philosophique posée auparavant par un prisonnier à l’un de ses codétenus libéré : « c’est comment, la liberté ? ». Difficile liberté.
Patrick Saffar
Synopsis
Melissa, 32 ans, surveillante pénitentiaire expérimentée, s’installe en Corse avec ses deux jeunes enfants et son mari. L’occasion d’un nouveau départ. Elle intègre les équipes d’un centre pénitentiaire pas tout à fait comme les autres. Ici, on dit que ce sont les prisonniers qui surveillent les gardiens. L’intégration de Melissa est facilitée par Saveriu, un jeune détenu qui semble influent et la place sous sa protection. Mais une fois libéré, Saveriu reprend contact avec Melissa. Il a un service à lui demander… Une mécanique pernicieuse se met en marche.
Biographie de Stéphane Demoustier (réalisateur, scénariste et auteur)
Né à Lille en 1977 et diplômé de HEC et Sciences Po, Stéphane Demoustier s’était fait remarquer comme réalisateur grâce à plusieurs courts et moyens métrages primés dans de nombreux festivals internationaux. Il réalise en outre de nombreux films d’architecture, en particulier dans le cadre d’expositions ou d’installations pour le Pavillon de l’Arsenal ou la Cité de l’Architecture.
Après plusieurs courts métrages, Stéphane Demoustier réalise en 2014 son premier long métrage, Terre Battue (avec Olivier Gourmet et Valeria Bruni-Tedeschi), programmé à la Mostra de Venise, puis le moyen métrage Allons Enfants, sélectionné à la Berlinale (Generation) en 2017.
Son deuxième long-métrage La Fille Au Bracelet (avec Chiara Mastroianni, Roschdy Zem et Anaïs Demoustier), présenté au Festival de Locarno en 2019, a obtenu le César de la meilleure adaptation en 2021. Stéphane Demoustier participe par ailleurs à la réalisation des 2 saisons de la série L’Opera diffusé sur OCS en 2021 et 2022 et vient de réaliser les 4 premiers épisodes de la série Cimetière indien diffusée sur Canal+ en 2024. Borgo, sorti le 17 avril 2024 est son troisième long-métrage.
Avant de se fixer sur Borgo (le nom de la prison Corse), votre film s’est intitulé Ibiza (le surnom donné au personnage féminin principal). Qu’est-ce qui l’a initialement déclenché : l’envie de raconter l’univers pénitentiaire corse ou ce personnage ?
Stéphane Demoustier : Borgo était le tout premier titre, celui qui a accompagné l’écriture du film. On en a ensuite testé plusieurs, dont Ibiza qui a été le titre utilisé pendant le tournage. L’origine tient un peu aux deux : j’avais depuis longtemps envie de faire un film sur la Corse. C’est un endroit qui me fascine autant qu’il m’échappe. Reste qu’il me fallait une porte d’entrée, je devais trouver le moyen d’aborder la réalité corse de mon point de vue de Continental. Mon attention s’est portée sur cette matonne dont j’ai découvert l’histoire dans la presse : une femme surveillante pénitentiaire – en Corse depuis peu – qui s’est retrouvée impliquée dans un règlement de compte entre bandes rivales. La matonne avait eu à désigner « la cible » alors qu’elle arrivait à l’aéroport de Poretta, tâche dont elle s’est acquittée en donnant un baiser à la future victime. J’ai souhaité m’inspirer des faits réels tout en prenant le parti de créer des personnages de fiction à 100%, en laissant de côté le point de vue des criminels et concentrant mon récit sur le destin d’une surveillante pénitentiaire. La matonne du fait divers a donc agi comme un déclencheur mais je n’ai pas voulu en dresser le portrait ni faire celui du milieu qu’elle a côtoyé. Je n’ai mené aucune recherche en ce sens. Bien au contraire, tout mon travail lors de l’écriture puis au tournage – qui s’est déroulé en Corse à Ajaccio et dans ses environs – a consisté à prendre mes distances par rapport au fait divers tout en me rapprochant d’un personnage fictif tel que je me le représente, personnage en prise directe avec cette question qui traverse le film : comment peut-on en quelques mois seulement passer d’un quotidien ordinaire à celui d’une criminelle ? Borgo essaie de sonder ce basculement, ou plutôt ce glissement.
Un usage veut que les réalisateurs fassent des films en réaction à leurs précédents. Borgo, entretient des thématiques communes avec La Fille Au Bracelet, autour du rapport à la justice. Le voyez-vous comme un complément ?
S. D. : Par rapport à cet usage, il est vrai que quand j’ai tourné Allons Enfants, c’était pleinement en réaction à Terre Battue. Pas forcément sur la thématique mais surtout sur les choix esthétiques et la manière de fabriquer le film. Borgo ne s’est pas inscrit ainsi en réaction à La Fille Au Bracelet. Je perçois davantage une forme de continuité ou d’approfondissement même si c’est plutôt une analyse que je fais a posteriori qu’en pleine conscience. Les deux films ont en commun d’explorer un mystère. La Fille Au Bracelet autour d’une jeune femme dont je n’aurais pas su – et ne sais toujours pas – dire si elle était innocente ou coupable. Le personnage de Melissa dans Borgo, me captive justement parce qu’il m’échappe tout autant.
BORGO se différencie aussi de La Fille Au Bracelet par une approche plus singulière du cinéma de genre. Ce n’est pas tout à fait un film de prison…
S. D. : De même que ce n’est pas tout à fait un film policier. J’adore jouer avec ces codes. J’étais ravi de structurer La Fille Au Bracelet autour de ceux du film de procès. Sur Borgo je me suis appuyé sur ceux du film de prison et de policier. Ils permettent de créer une tension que j’aime autant en tant que spectateur que réalisateur. Mais plus que tout, ils m’offrent un cadre structuré au sein duquel j’ai toute la liberté de questionner à la fois les personnages et le monde dans lequel nous vivons.
Vous ouvrez d’ailleurs Borgo sur une fausse piste. La séquence d’ouverture pourrait laisser penser que l’enquête policière sera la trame principale ou que le personnage central sera un inspecteur. Borgo joue par ailleurs sur des temporalités différentes. Pourquoi ce choix ?
S. D. : Je me suis inspiré de l’Unité 2 de Borgo, qu’on dit comparable à aucune autre. Elle fonctionne en régime ouvert et elle a la spécificité de n’accueillir que des Corses. On dit qu’à Borgo la rivalité des bandes est mise de côté le temps de l’incarcération. Tout comme l’on dit aussi – comme le précise un moment la directrice, jouée par Florence Loiret-Caille, citant un article de presse – que là-bas « ce sont les détenus qui surveillent les gardiens et non l’inverse ». Beaucoup d’anecdotes m’ont été racontées sur les usages de cette prison, tout n’a pas pu figurer dans Borgo. Mais ce n’est pas pour rien si cette prison, si particulière, se situe en Corse : cela fait partie du caractère d’exception d’une île qui, au-delà des nationalistes, ne se considère pas comme française, et où on obéit à d’autres règles. C’est aussi cette singularité corse, qui va de la langue aux paysages en passant par l’organisation régulée de cette société, qui séduit de prime abord Melissa. Il ne s’agissait pas pour autant de tomber dans la fantasmagorie autour de ce monde-là. Melissa fera aussi l’expérience d’une réalité beaucoup plus crue, parfois sordide, loin de la superbe qu’elle avait d’abord perçue et voulu embrasser.
À partir de là, comment s’est déroulé un casting issu de « deux mondes », celui d’acteurs corses et ceux « continentaux » ?
S. D. : Borgo appelait forcément à ce double casting puisque c’est l’histoire d’une famille de Continentaux qui vient s’installer en Corse. J’ai eu la chance de pouvoir m’appuyer sur une directrice de casting, Julie Allione, qui est corse mais vit à Paris. Le leitmotiv était de trouver des acteurs, qu’ils soient confirmés ou amateurs, qui aient la même part de vérité. Impossible de prendre donc des Parisiens qui auraient joué des Corses. Mais l’enjeu restait de trouver une actrice qui ait suffisamment d’autorité face aux prisonniers et qui soit à la hauteur de l’authenticité des acteurs corses. Il nous a semblé évident qu’Hafsia Herzi avait cette force. Elle ne sait jouer qu’en étant vraie, elle ne triche jamais. Elle pouvait rentrer totalement dans la réalité sociale du film. Une de ses amies d’enfance est surveillante pénitentiaire. Elle m’a dit « je connais ces gens » et elle s’en sentait familière. Par ailleurs, si je l’ai adorée dans les films d’Abdellatif Kechiche, on l’a surtout vu dans des rôles de jeune fille ou jeune femme. Or, quand La Fille Au Bracelet est sorti, je l’ai souvent croisée, parce qu’on participait aux mêmes festivals. Ça a nourri mon envie de lui proposer un rôle de femme.
Quid des rôles de l’inspecteur de police et son adjoint ?
S. D. : Leur partie est quasiment un film à part, Michel Fau et Pablo Pauly sont un tandem autonome, presque comique par leur association. Pour autant, je ne voulais surtout pas surjouer cette dimension : il fallait qu’elle échappe aux personnages et émane de leur situation. J’avais en tête ce qu’a fait génialement Bourvil dans Le Cercle Rouge et je me suis tourné vers Michel Fau, immense acteur qu’on a si souvent vu se travestir ou assumer une certaine outrance de jeu, en lui demandant d’être ici dans une tout autre veine. Un jeu droit, simple, tout en retenue. Ce qui n’enlève rien au plaisir ou à la performance du jeu du reste.
Autre cas particulier : Djibril, le mari de Melissa. Il ne pourrait être qu’annexe, mais un vrai poids dans le récit de Borgo. Comment avez-vous casté Moussa Mansaly ?
S. D. : À toutes les étapes, y compris l’écriture, ça a été le personnage le plus difficile à créer : comme Melissa le délaisse, il y avait le risque que l’histoire en fasse de même. Il me fallait donc quelqu’un qui, en très peu de scènes, crée une empathie pour qu’on s’y attache rapidement. Moussa a ça. De plus, il prend en charge la plupart des scènes avec les enfants. Quand je dirige ce type de séquences, je dois nécessairement m’appuyer sur les acteurs adultes. Moussa a l’art d’être généreux, de savoir spontanément laisser un espace aux enfants. Par ailleurs, ça m’intéressait de prendre un acteur noir, autant pour les raisons sociologiques évoquées plus haut, que pour l’altérité du personnage dans la réalité corse. Le personnage est parfois malmené mais je ne voulais pas d’un personnage misérabiliste, de quelqu’un qu’il aurait fallu plaindre. Or Moussa a une superbe. On se figure immédiatement que son personnage et celui de Melissa ont pu s’aimer. Et par son corps, sa carrure, ainsi que par sa personnalité, Moussa amène immédiatement quelque chose de marquant. Même si Djibril disparaît longtemps pendant Borgo, il a déjà pris toute sa place dans l’esprit du spectateur et cela donne d’autant plus de force à la fin du film, lorsque le personnage reprend ses droits au coeur même du dénouement.
Ce sont des personnages masculins face à celui de Melissa, qui incarne donc une matonne, métier qui est peu fréquent dans le cinéma français. Est-ce qu’il a toujours été clair que celui de Borgo serait une femme ?
S. D. : Il y a en fait beaucoup de matonnes dans les prisons, c’est même assez équilibré avec leurs collègues masculins. Y compris dans les prisons pour hommes. Ce n’est donc pas une incongruité d’en montrer une. Je n’ai donc jamais envisagé que ce personnage soit un homme. Pour revenir à mon goût pour le mystère dont nous parlions au début de cet entretien, je l’éprouve de toutes façons beaucoup plus pour des personnages féminins. Il y avait donc cette intuition forte, mais aussi le fait que les enjeux de pouvoir ne s’exercent pas de la même manière sur un homme ou une femme. Je voulais donc propulser une femme dans un univers de fiction globalement présenté par le cinéma comme masculin : des gars avec des pistolets, des mafieux, des gros bras…
L’approche du mystère de Melissa n’en est pas moins particulière : il est défini assez rapidement que cette matonne va franchir des lignes jaunes. Borgo laisse plus en suspens pourquoi elle agit ainsi…
S. D. : J’ai l’impression qu’il est moins essentiel de savoir qu’elle commet effectivement ces actes que de sonder les questions existentielles, intimes qui la traversent. Sans adhérer à ce qu’elle fait, il est important pour moi qu’on puisse comprendre ce qui l’y amène même si j’aime que selon ce qu’éprouvent les spectateurs, des raisons différentes lui soient données. Personnellement, je lui en trouve plusieurs, quoique même après avoir fait Borgo, je me pose encore des questions sur Melissa. Mais justement, c’est ce qui m’intéresse avec ce film : qu’on ne puisse pas épuiser le mystère de son personnage principal.
À l’arrivée, avec le personnage de Melissa ; en particulier via son métier, qui est une des chevilles ouvrières de la justice, Borgo interroge la notion d’éthique. Quelle en est votre définition ?
S. D. : L’éthique c’est la morale appliquée à un métier. La véritable question restant celles des règles. À quel moment faut-il en sortir pour être moral ? Et à l’inverse, à quel moment nous préservent-elles, nous aident-elles à garder le sens de la morale ? Ce sont des questions vertigineuses que des situations de crise exacerbent. Au cinéma, dès lors qu’on leur trouve des raisons, les personnages qui dérapent me fascinent, bien plus que les héros. Savoir comment on réagit dans le marasme du quotidien comme dans un contexte de crise aiguë me passionne. Je ne crois pas en la figure du monstre avec lequel nous n’aurions par définition rien à voir. J’ai toujours l’espoir d’avoir la bonne attitude, de rester quelqu’un de droit, mais j’ai aussi la lucidité de me dire que les salauds ne sont jamais très différents de nous. Je fais aussi des films pour savoir si je pourrais ou si j’aurais pu en devenir un, pour poser ces questions plus complexes qu’elles n’y paraissent et qui me semblent au coeur de notre condition d’être social…
2023 • Borgo (Long-métrage) | Produit par Petit Film et distribué par Le Pacte
2020 • La Fille Au Bracelet (Long-métrage) | Produit par Petit Film et distribué par Le Pacte | Présenté au festival de Locarno 2019
2018 • Allons Enfants (Moyen-métrage) | Produit par Année Zéro et distribué par Norte | Mention spéciale du jury à la Berlinale 2018) (Generation)
2015 • Terre Battue (Long-métrage) | Produit par Les films Velvet et distribué par Diaphana | En sélection à la semaine de la critique du festival de Venise 2015
2013 • Les Petits Joueurs (Court-Métrage documentaire) | Produit par Année Zéro
2012 • Fille Du Calvaire (Court-Métrage) | Produit par Année Zéro
2011 • Bad Gones (Court-Métrage) | Produit par Année Zéro
2010 • Des Nœuds Dans La Tête (Court-Métrage) | Produit par Année Zéro
2009 • Dans La Jungle Des Villes (Court-Métrage) | Produit par Année Zéro
Borgo (2023). Réalisation : Stéphane Demoustier. Scénario : Stéphane Demoustier, Pascal Garbarini. Assistants réalisateurs : Stéphanie Téchenet (première assistante), Marie Zoubian (seconde assistante), Photo : David Chambille. Montage : Damien Maestraggi. Montage Son, Sound Design : Nicolas Moreau (supervising sound editor), Baptiste Quéméner (Production Sound Mixer), Ismaël Camara-Silvestre, Mathieu Descamps, Thomas Pichon, Dorian Racine, Stéphane Thiébaut (Re-recording mixer). Musique : Philippe Sarde. Casting : Hafsia Herzi, Moussa Mansaly, Louis Memmi, Florence Loiret-Caille, Michel Fau, Pablo Pauly, Cédric Appietto, Henri-Noël Tabary, Anthony Morganti, Thomas Muziotti. Directrice de Casting : Julie Allione. Script : Aurélie Platroz. Direction artistique : Catherine Cosme. Décoration : Marion Michel. Costumes : Céline Brelaud. Producteur : Jean des Forêts. Producteur exécutif : Amélie Jacquis. Sociétés de Production : Petit Film, France 3 Cinéma. Distribution France : Le Pacte. Dates de sortie France : 25 août 2023 (Festival du film francophone d’Angoulême (Angoulême Francophone Film Festival), 17 avril 2024 (sortie nationale). Durée: 1h58.
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Écrit par: CINEMUSIC Radio
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